J’ai arrêté de prescrire cette forme de magnésium vendu en pharmacie par respect pour mes patients

Depuis février 2023, mes recherches en biologie moléculaire m’ont ouvert les yeux sur une réalité que je ne soupçonnais pas. Après avoir analysé la composition de nombreux compléments de magnésium disponibles en pharmacie, j’ai découvert que 75% des Français souffrent de carences selon l’étude SU.VI.MAX de l’INSERM, mais continuent d’acheter des formes inefficaces.

Le magnésium marin, vendu massivement dans nos officines, ne représente qu’une forme déguisée d’oxyde de magnésium. Cette molécule coûte quelques centimes à produire, mais vous la payez parfois plus de 20 euros la boîte. Plus grave encore, seulement 4% de ce magnésium sera réellement absorbé par votre organisme.

Pourquoi l’oxyde de magnésium vendu en pharmacie pose problème

Quand j’ai commencé à étudier les mécanismes d’absorption intestinale, j’ai réalisé l’ampleur du problème. L’oxyde de magnésium réagit violemment avec l’acide chlorhydrique de votre estomac. Cette réaction exothermique génère de la chaleur, provoque des troubles digestifs et empêche le minéral d’atteindre intacte votre intestin grêle.

Les conséquences sont multiples et frustrantes :

  • Biodisponibilité dérisoire : moins de 4% du magnésium ingéré passe dans votre sang
  • Effets laxatifs importants qui vous obligent à réduire les doses
  • Inconfort digestif récurrent après chaque prise
  • Coût disproportionné par rapport au magnésium réellement assimilé

Cette situation m’a rappelé mes années de recherche appliquée : nous disposons de solutions scientifiquement validées, mais l’industrie pharmaceutique privilégie souvent la marge plutôt que l’efficacité. Le citrate et le sulfate de magnésium, autres formes courantes en pharmacie, présentent des limitations similaires avec leurs propriétés laxatives prononcées.

Une alternative scientifiquement supérieure existe

Mes travaux m’ont orienté vers le bisglycinate de magnésium, une forme chélatée où le minéral se lie à deux molécules de glycine. Cette liaison protège le magnésium de l’acidité gastrique et lui permet d’emprunter la voie d’absorption des acides aminés au niveau intestinal.

Les résultats parlent d’eux-mêmes : une biodisponibilité quatre fois supérieure aux formes traditionnelles, sans aucun effet laxatif. Le transport actif via les entérocytes garantit une assimilation optimale, particulièrement utile pour les crampes liées aux carences magnésiennes.

Forme de magnésiumBiodisponibilitéEffets digestifsCoût/efficacité
Oxyde (marin)4%Laxatif fortFaible
Citrate8-12%Laxatif modéréMoyen
Bisglycinate16-20%AucunExcellent

L’association avec la vitamine B6 facilite l’entrée cellulaire du magnésium, tandis que la taurine améliore encore son absorption. Ces synergies, que j’observe régulièrement dans mes recherches sur les troubles du sommeil, notamment les liens entre magnésium et apnée du sommeil, valident l’importance d’une approche scientifique rigoureuse.

Mes recommandations après cette découverte

Aujourd’hui, je privilégie exclusivement les formes chélatées de qualité TRAACS d’Albion Minerals. Le grade pur contient 10% de magnésium élémentaire sans oxyde ajouté, garantissant une digestibilité parfaite. Méfiez-vous des grades « tamponnés » qui mélangent bisglycinate et oxyde pour atteindre artificiellement 18% de magnésium.

Mon expérience montpelliéraine dans la valorisation de la recherche appliquée m’a appris que la qualité prime toujours sur la quantité. Mieux vaut 200mg de bisglycinate bien assimilé que 400mg d’oxyde qui finissent dans vos toilettes.

Les applications thérapeutiques validées du magnésium incluent la réduction du risque cardiovasculaire de 14% pour des doses de 150 à 400mg quotidiennes, la prévention du diabète de type 2, et l’amélioration des performances sportives. Mais ces bénéfices ne s’observent qu’avec des formes biodisponibles, pas avec les poudres d’oxyde vendues à prix d’or en pharmacie.

Antoine Di Amarada
Antoine Di Amarada est un chercheur spécialisé en biologie moléculaire, actuellement Responsable scientifique chez S1n7ese depuis février 2023. Docteur en biologie moléculaire, il a soutenu sa thèse à l’Université de Montpellier, où il a mené ses recherches de 1996 à 2004. Fort d’une solide expertise scientifique, il met aujourd’hui ses compétences au service de l’innovation et du développement dans le domaine de la santé et du bien-être. Basé à Montpellier, il s’investit dans la valorisation de la recherche scientifique appliquée aux produits de santé. Contact : antoinediamarada@s1n7ese.com

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